Né en 1964 à Oran (Algérie), Philippe Parreno vit et travaille à Paris. Il a travaillé au Cirva en 1996–1997 et en 2000.

Philippe Parreno dans l’atelier, avec Jeff Zimmerman, 1997.
Photo : G. Bonnet
Philippe Parreno, Happy Ending, Stockholm, 1997–1996, 2000, production / réalisation Cirva, collection Cirva, Marseille, inv. 2000.3.1.
© Philippe Parreno ; photo © David Giancatarina
- Happy Ending, Stockholm, 1997–1996, 1997
- Happy Ending, Stockholm, 1997–1996, 2000
- (Sans titre), 1996
- Snow Dancing, Footsteps, 1997–1995
- Grand prix, Monaco, 1997–1995
- Snow Dancing, Dijon, 1997–1995
- mégaphone, seau, pelle, râteau, château de sable, poignée de porte et empreinte de pas pour l’exposition d’ouverture de la galerie Air de Paris, Paris, 1996–1997.
1997
- Galerie Air de Paris, Paris, France.
1997–1998
- « Dramatically different », Le Magasin, Grenoble, France.
1998
- « Plamen Dejanov et Swetlana Heger », Le Consortium, Dijon, France.
2001
- « Le Cirva a 15 ans », galerie d’art du conseil général des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence, France.
2004
- « Présences et apparitions, une visite particulière », domaine du Château d’Avignon, Les Saintes-Maries-de-la-Mer, France.
2015
- « Trésors de sable et de feu. Verre et cristal aux Arts décoratifs, XIVe – XXIe siècle », musée des Arts décoratifs, Paris, France.
2018
- « Una fornace a Marsiglia. Cirva », Fondation Querini Stampalia, Venise, Italie.
2024
- « Marion Mailaender — Résidence vue mer », Hôtel des arts TPM, Toulon, France, 29 juin – 3 novembre.
C’est une lampe de bureau. Un objet fonctionnel qui reprend les formes traditionnelles des luminaires d’ateliers. C’est l’icône que nous avons tous en tête, ou avons possédé à une époque pas si lointaine pour travailler à sa table. Mais étrangement c’est aussi le fantôme de l’objet. Il est présent dans son absence. Sa silhouette toute de transparence lui confère un statut d’étrange matérialité. C’est dans cette intersection, dans cette jonction entre enveloppe extérieure et noyau de lumière que le basculement vers l’objet- œuvre opère. La lampe irradie, aveugle même, elle dévie la perception et la met en évidence autrement.
La lampe a d’abord été imaginée par Philippe Parreno en 1997 pour le nouvel espace de la galerie Air de Paris rue Louise Weiss à Paris. A côté d’autres objets en verre réalisés au Cirva, la lampe de bureau évoque des reliquats d’expositions antérieures qui se seraient déroulés dans d’autres espaces, occupant maintenant un nouveau lieu à inventer. Cette lampe lui rappelle un souvenir de Stockholm : une lampe dessinée par Saarinen posée seule dans un espace vide, son système électrique caché sous le sol en béton.
Philippe Parreno insiste alors sur l’absence de frontières entre réalité, image et commentaire sur l’œuvre. Il souhaite que le spectateur puisse appréhender les trois à la fois grâce à un espace-temps différent.
- Le Cirva a 15 ans, Actes Sud, 2001.
ISBN : 2-7427-3165-2 - L’artiste, l’atelier, le verre, éditions Xavier Barral, 2007.
ISBN : 978-2-915173-14-7 - Una fornace a Marsiglia. Cirva, Skira, 2018
ISBN : 978-88-572-3804-3