Né en 1965 à Port-Vila (Vanuatu), Gilles Barbier vit et travaille à Marseille. Il a travaillé au Cirva entre 1996 et 2001.

Gilles Barbier, recherche en cours, 1996
Photo © Cirva

Gilles Barbier, recherche en cours, 1996
Photo © Cirva
Gilles Barbier, dessin préparatoire pour L’Orgue à pets, 1996, collection Cirva.
© Adagp, Paris, photo © David Giancatarina / Cirva
- L’Orgue à pets, 1996
- L’Orgue à pets (modèle réduit), 1996–2001
1996
- « ART 27’96 », Art Basel, Bâle, Suisse
1998–1999
- « On the Edge – New Art from Private Collections in France », Museum of Art, Tel Aviv, Israël
2000
- « Gilles Barbier : la meute des clones transchizophrènes », musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d’Olonne, France
2001
- « Le Cirva a 15 ans », galerie d’art du conseil général des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence, France
2004
- « Présences et apparitions, une visite particulière », domaine du Château d’Avignon, Les Saintes-Maries-de-la-Mer, France
2005
- Foire international d‘art contemporain (Fiac), stand de la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, Paris, France
2012
- « La Tentation du verre – un choix d’œuvres de la collection du Cirva », musée de Vence – Fondation Émile Hugues, Vence, Frannce
- On the Edge – New Art from Private Collections in France, catalogue du Tel Aviv Museum of Art, 1998
- Gilles Barbier : la meute des clones transchizophrènes, Cahiers du musée de l’Abbaye Sainte-Croix, 2000
ISBN : 2-913981-03-8 - Le Cirva a 15 ans, Actes Sud, 2001
ISBN : 2-7427-3165-2 - Gilles Barbier : mmmh ! oooh !, MAC-galeries contemporaines des musées de Marseille, 2001
ISBN : 2-902308-23-X - L’artiste, l’atelier, le verre, éditions Xavier Barral, 2007
ISBN : 978-2-915173-14-7 - La tentation du verre, Château de Villeneuve – Fondation Émile Hugues, 2012
ISBN : 978-2-9542312-0-4
La maquette de l’œuvre L’Orgue à pets est présentée sur une table pour rendre compte de son état de miniature par rapport à l’œuvre réalisée à échelle 1. L’artiste joue de l’autodérision en se représentant au moyen d’une poupée de cire fidèle à son image. Tout un système de tubes en verre constitue un instrument à vent grotesque qui prolonge les intestins de l’artiste en un réseau extérieur complexe. Un petit moteur dissimulé fait vibrer un filet d’air afin d’émettre les sons évocateurs. L’œuvre fait référence au Pétomane de Marseille (Joseph Pujol) qui, vers 1900, se mettait en scène grâce à ses orchestres organiques singuliers.